
Photo : Sam Moghadam – Unsplash
Proposition de mécénat/partenariat
« Rejoignez-nous et participez à notre démarche culturelle et créative autour de la santé mentale, de la poésie, de la danse, du bien-être et de la paix. » BC
Les contreparties pour votre entreprise : Un principe d’engagement au service de l’entreprise et des collaborateurs.
- Un objectif culturel : inciter à lire le répertoire de la poésie. Le projet touche le grand public, par son approche novatrice, il doit inciter à la lecture et éveiller à d’autres disciplines comme la danse, notamment. Il est porteur intrinsèquement de bien-être et d’émerveillement.
- En option, un objectif thérapeutique. Des ateliers spécifiques pourront être mise en place. Ils sont destinés au bien-être de vos collaborateurs pour le bénéfice de vos ressource humaines et de votre marque employeur.
Le contexte sociétal : Pour 56 % des Millennials et de la Génération Z, la santé mentale prime sur le travail. Ce chiffre traduit une prise de conscience croissante chez les jeunes actifs.
47 % des salariés ont déjà vu leur performance diminuer en raison de troubles psychologiques. Ce pourcentage grimpe à 56 % chez les moins de 35 ans, soit 16 points de plus que chez les plus de 50 ans. Les jeunes générations n’hésitent pas à prendre du recul face à un environnement professionnel toxique.
En effet, 20 % des moins de 35 ans ont déjà quitté leur emploi pour préserver leur équilibre psychologique, soit deux fois plus que les seniors.
Les salariées sont les premières touchées par les troubles mentaux liés au travail. 38 % d’entre elles se déclarent en situation de mal-être, contre 22 % des hommes. Cette différence s’explique notamment par une pression accrue et une charge mentale plus élevée.
Moka.Care et le GHU Paris psychiatrie & neurosciences ont publié les résultats de leur Grande Enquête sur la santé mentale au travail réalisée par l’Ifop. 13 mars 2025
Pour discuter de votre démarche : Bertrand Coty
Programmation
Premier cycle – Fragments ou les éclats du corps
Notre premier cycle de représentation, « Fragments », est une exploration artistique dans des éclats kaléidoscopiques.
Chaque fragment est un dialogue entre un philosophe et un poète, créant un univers multidimensionnel. Ces échanges offrent des perspectives et des incarnations poétiques chargées de sens et accessibles à tous les publics. À travers ces fragments et leurs éclats nous invitons le spectateur à se placer en position d’écoute d’un rêve qui explore de nouveaux territoires de corps dans un tissage de textes poétiques.

#1 Francis Ponge et Pierre Fédida
L’objeu, comme objet du rêve.
Francis Ponge, au cœur même de son écriture et de sa description des objets concrets ouvre à un monde sensible à l’imaginaire et nous transporte dans un espace transitionnel. Jeu de sons, jeu de rythmes qui transforment la musicalité des mots et font circuler les objets corps en un jeu poétique. Ses textes entrent en dialogue avec la pensée psychanalytique de Pierre Fédida : « Accentuer les mots pour faire danser les manques et leur donner puissance, consistance de milieu en mouvement ». À travers la danse et la musique, nous donnons vie à cette rencontre, invitant le public à ressentir l’intensité de ces réflexions intérieures. Le jeu du dedans et du dehors.

#2 Antonin Artaud et Jacques Derrida
Subjectile, comme métaphore d’un miroir qui ne réfléchit pas naturellement, mais sur lequel il faut agir, contre lequel il faut se rebeller, se révolter.
Antonin Artaud, artiste aux multiples facettes, pose le corps comme un lieu où se refait une poétique vivante, vibratoire, retrouver l’origine sensorielle du mot où le verbe se fait chair. « L’art est dans un corps poétique non pas dans un corps psychisé ».
Il dialogue avec Jacques Derrida, le philosophe de la déconstruction pour entrer dans une forme d’expression théâtrale où corps et langue s’entrelacent.
Leur rencontre met en lumière la décomposition et la reconstruction des idées et des formes artistiques. Ce fragment est une invitation à questionner nos perceptions et à redécouvrir le monde à travers un prisme nouveau.

#3 Bernard Noël et Gilles Deleuze
Sensure, comme une barrière des sens qui vient coincer corps personnel et langage au sens individuel et collectif par une adaptation aux normes sociales et culturelles.
Le poète Bernard Noël entre en résonance avec le philosophe Gilles Deleuze. Leur dialogue vibre d’une intensité particulière, mêlant la poésie à la philosophie pour explorer de nouveaux horizons de pensée. Bernard Noël, avec ses textes poétiques engagés, et Gilles Deleuze qui prône la création comme acte de résistance.
Ils nous emmènent dans un voyage intellectuel et émotionnel intense où désorganisation et déconstruction des normes corporelles ouvrent à un espace du corps où désirs et affects circulent sans être régis par des logiques normatives.
Ce fragment est une célébration de la créativité et de la liberté de pensée sous une forme où jeu de mots, jeu de gestes invitent une reprise en main de sa parole et de son mouvement.

# 4 André du Bouchet et Henri Maldiney
L’homme qui marche et le surgissement « Un mot apparaît, on ne sait pas ce qu’il signifie. Il disparaît dans le silence puis réapparaît. »
André du Bouchet ouvre à une poésie qui refuse toute idée d’aboutissement, une poésie qui n’est pas arrivée. Henri Maldiney et André du Bouchet nous convoquent autour de cette notion de rythme et de mouvement qui se prolonge indéfiniment, tel l’homme qui marche de Giacometti. Relation à l’espace ouvert, espace du paysage, sans attente, espace du silence où l’on est saisi, où on se laisse saisir dans un mouvement de rassemblement. Instant d’une rencontre, rencontre des corporéités pour créer une forme imprévisible, émergence d’un espace rendu visible par le mouvement, comme un envol, une suspension.
Espace-entre, voix en présence qui rassemble, le Souffle.
Réalisé
Celle qui n’a pas dansé

Il y a un an, Virginia Gris et Marie Plantis se rencontrent : l’une écrit, l’autre danse. Celle qui n’a pas dansé est un poème chorégraphié en cinq tableaux qui naît des traces de leurs histoires et vient dire le passage d’un corps retrouvé, réconcilié.
Virginia Gris | Chorégraphie, danse, mise en scène et scénographie
Marie Plantis | Texte, voix, mise en scène et scénographie
Vessela Pelovska | Piano
Estelle Persiaux | Violoncelle